(Le Floridien) — Les familles haïtiennes, souvent confrontées à des séparations prolongées, accueillent avec un immense soulagement la reprise du « Programme Biden », essentiel à la réunification familiale pour les ressortissants de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela. Ce programme, suspendu temporairement en raison de fraudes majeures, est désormais relancé, offrant une lueur d’espoir à ceux qui cherchent à retrouver leurs proches.
Selon une note de presse parvenue à la rédaction de Le Floridien, le Département de la Sécurité intérieure (DHS) a officiellement repris le traitement des autorisations de voyage anticipé (ATAs), un pilier central du programme CHNV (Cuba, Haïti, Nicaragua, Venezuela). Cette relance fait suite à une révision interne rigoureuse, qui a abouti à l’implémentation de nouvelles mesures de protection, renforçant ainsi la sécurité et l’intégrité de ce programme crucial.
Pour les familles haïtiennes, cette annonce résonne comme une promesse de réunification prochaine. Le DHS exhorte les bénéficiaires potentiels à surveiller attentivement leur compte myUSCIS pour rester informés des dernières évolutions concernant leurs ATAs. Les personnes disposant d’une autorisation valide et non expirée peuvent dès à présent voyager, mettant fin à une attente souvent éprouvante.
Malgré les obstacles rencontrés, l’administration Biden réaffirme son engagement indéfectible envers les familles immigrantes, s’assurant que ce programme fonctionne avec équité et sécurité pour tous les participants. Cette reprise du « Programme Biden » constitue un tournant crucial, notamment pour les familles haïtiennes en quête de stabilité, alors que la situation sécuritaire en Haïti se détériore sous l’emprise des gangs, nourris par des politiciens sans scrupules, rendant la vie insoutenable pour les citoyens paisibles.
Dans ce contexte, la reprise du programme CHNV n’est pas simplement une initiative administrative, mais un acte humanitaire vital, qui pourrait offrir une échappatoire à ceux qui cherchent à se reconstruire loin de la violence qui gangrène leur quotidien.
