Buenos Aires, 25 mars 2025 (Le Floridien) — L’Argentine, détentrice du trophée mondial depuis son sacre au Qatar en 2022, a confirmé ce mardi soir sa qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026, à l’issue d’un éclatant succès 4-1 face à son éternel rival, le Brésil. Cette victoire, acquise dans une ambiance électrique au stade Monumental de Buenos Aires, scelle non seulement la suprématie actuelle de l’Albiceleste sur le continent sud-américain, mais réaffirme également sa volonté de défendre son titre dans le contexte inédit d’un tournoi élargi.
Pour la première fois dans l’histoire de la compétition, la phase finale de la Coupe du Monde se tiendra simultanément dans trois pays hôtes : le Canada, les États-Unis et le Mexique. En tant que nations organisatrices, ces trois sélections bénéficient d’une qualification automatique, conformément aux règlements de la FIFA.
En rejoignant cette liste, l’Argentine devient la première sélection sud-américaine qualifiée pour le Mondial 2026. Elle s’ajoute aux pays hôtes, ainsi qu’au Japon et à l’Iran, qualifiés dans la zone Asie depuis le 20 mars, et à la Nouvelle-Zélande, qui a validé son billet le 24 mars dans la zone Océanie. Ces qualifications traduisent la montée en puissance des éliminatoires dans les différentes confédérations à l’approche du tournoi.
Cette qualification argentine intervient dans un contexte de continuité sportive remarquable. Depuis leur triomphe en 2022, les hommes dirigés par le sélectionneur argentin ont su maintenir un niveau de performance élevé, entretenant une dynamique de groupe solide, portée par une relève prometteuse venue succéder à la génération dorée. Le collectif affiche une cohésion tactique et mentale qui le place d’ores et déjà parmi les favoris à la succession de son propre titre.
Avec l’introduction d’un nouveau format à 48 équipes, la Coupe du Monde 2026 s’annonce comme un tournant historique dans l’évolution de la compétition. Ce modèle élargi multipliera les confrontations et les opportunités, notamment pour les nations émergentes du football international, tout en promettant un spectacle sportif d’une ampleur inédite.
Et Haïti dans tout cela ? Une qualification encore possible
Du côté de la zone CONCACAF, les regards se tournent vers Haïti, qui ambitionne de retrouver la scène mondiale pour la première fois depuis sa qualification historique en 1974. L’élargissement du tournoi offre une fenêtre d’opportunité significative pour les Grenadiers, dans une région qui bénéficiera d’un nombre accru de places qualificatives.
Pour prétendre à une place parmi les 48 nations en lice, la sélection haïtienne devra franchir plusieurs paliers déterminants : se hisser en tête de son groupe lors du premier tour, puis s’imposer face à des adversaires de plus en plus compétitifs lors des phases suivantes, incluant potentiellement un barrage intercontinental.
La tâche s’annonce exigeante, mais loin d’être inaccessible. Haïti peut s’appuyer sur une nouvelle génération de talents évoluant dans les championnats professionnels européens et nord-américains, ainsi que sur le soutien constant d’une diaspora mobilisée. Toutefois, au-delà de la qualité individuelle, la réussite passera par une stabilité institutionnelle, un encadrement technique rigoureux, et une préparation stratégique à la hauteur des enjeux.
À l’horizon 2026, les Grenadiers peuvent nourrir de légitimes ambitions. La route est encore longue, mais l’espoir d’un retour sur la plus prestigieuse scène du football mondial est bel et bien permis.
