Oops ! Les étrangers choisissent encore ! Quid des désidératas de la population haïtienne aujourd’hui ?

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Ecrit & compilé par Docteur Harry H. Francois, PhD., ND., DHM., CNC., LMHC

En date du 17 janvier 2022

On observe que l’histoire de la gouvernance et/ou du leadership exécutif haïtienne ait été souventes fois arrangée ou commanditée par les soi-disant pays-amis. Ce n’est moi qui le dis ou critique. C’est plutôt l’histoire qui nous fait un tel récit. Les nominations des exécutifs qui ont été effectuées via le choix des assemblées constituantes ou des élections ont été souvent financées par les occidentaux, pré arrangées ou fixées a priori. Vu sous un angle socio-politique de gouvernance, le pays n’a jamais été libre et autonome. Oops ! Les étrangers choisissent encore ! Quid des desideratas de la population haïtienne aujourd’hui ?

Un article du quotidien haïtien le Nouvelliste, publié hier en date du 16 janvier 2022, fait l’annonce du choix de M. Fritz Jean comme président provisoire d’Haiiti – une annonce faite par la voix d’un des généraux retraités des forces armées américaines (https://lenouvelliste.com/article/233680/le -sommet-de-louisiane-frit-alphonse-jean-come-president-provisoire).

On appréhende que M. Fritz Jean soit un économiste de talent et ait été éduqué aux États-Unis. Il fut aussi directeur de la banque (BRH) en l’année 1999 au moment que la Réserve d’or haïtienne ait été vendue au Chase Manhattan Bank sous le gouvernement du feu ex-président René G. Préval. Il fut aussi désigné Premier Ministre par M. Privet, mais n’a pas été approuvé par les Chambres Législatives Haïtiennes de l’heure. Ce choix fut accordé à M. Enex Jean Charles.

Humm ! Ce n’es pas notre talentueux économiste et politicien qui semble être le problème. C’est pourtant la façon de conception de cet accord et ses membres (CESOC, Kontra Pep la, Accord Lari a, Accord Montan, Accord de finale) qui osent se portraiturer comme mandataires ou représentants à proxy du peuple dans ce coup de théâtre ou de mise en scène, pourtant arrangé par les étrangers. Réalisant que les politiciens haitiens sont hébétés, souffrent de la démence sociale et/ou ne peuvent rien accomplir a eux seuls, ils choisissent encore leur poulain afin de garder leur contrôle dans le jeu.

Il est bruit même sur les réseaux sociaux qu’un « Conseil National de Transition » (CNT) de cinq (5) membres ait été aussi formée aux fins de gérer la transition et d’effectuer les prochaines élections générales dans le pays. Cee qui crée un « roman politique spécial, une nouveauté de leadership de facto » de cinq (5) membres en Haïti. Les noms suivants sont cités : M. Steven Benoit, M. Joseph Lambert, Dr Ariel Henry et deux (2) autres méconnus ou deux héros non-chantés de la vitrine sociopolitique font partie de ce dit conseil.

L’auteur de ce texte ne détient rien de personnel contre ces deux accords. C’est pourtant les désidératas cachés ou non déclarés des quelques acteurs engagés, bon nombre d’entre eux de pouvomanes, des sempiternels frustrés, radicaux voire des pyromanes, qui sont peut-être tangentiels, perpendiculaires aux besoins des collectivités territoriales et de la population haïtienne et qui peuvent au futur barder la marche des choses. Humm ! Les étrangers choisissent encore. Quid des désidératas de la population haïtienne ? Ma question à moi !

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