Brasília (Le Floridien) — L’aventure de Dorival Junior à la tête de la sélection brésilienne a pris fin ce vendredi 28 mars, deux jours après la lourde défaite 4-1 concédée à domicile – au Maracanã, le mythique stade situé à Rio de Janeiro – face à l’Argentine, éternelle rivale. Une humiliation de trop pour la Fédération brésilienne de football (CBF), qui a décidé de mettre fin au contrat du technicien de 62 ans, après seulement 15 mois en poste.
« La direction remercie Dorival et lui souhaite beaucoup de succès dans la poursuite de sa carrière », a indiqué la CBF dans un communiqué laconique.
Nommé en janvier 2024 pour redonner un nouveau souffle à une Seleção en quête de stabilité depuis le départ de Tite après la Coupe du monde 2022, Dorival Junior n’aura jamais réussi à imposer une dynamique positive. Le Brésil, actuellement quatrième dans les qualifications sud-américaines pour le Mondial 2026, reste pourtant bien placé grâce à un format élargi qui offre six places directes à la zone CONMEBOL, plus un ticket de barrage.
Une Seleção à la dérive… et un nom prestigieux dans les coulisses
Depuis la fin de l’ère Tite, trois sélectionneurs se sont succédé sans parvenir à ramener la Seleção au sommet. Cette instabilité chronique pèse lourd sur l’image de la première puissance historique du football mondial, quintuple championne du monde. C’est dans ce contexte d’urgence et d’attentes que plusieurs noms circulent pour prendre les rênes de l’équipe nationale.
Parmi les plus cités figurent Abel Ferreira (Palmeiras), Filipe Luis (Flamengo) et Jorge Jesus (Al-Hilal). Mais selon une enquête relayée par le Daily Mail, un nom bien plus prestigieux pourrait venir bouleverser la donne : Pep Guardiola.
L’actuel entraîneur de Manchester City, considéré comme l’un des meilleurs tacticiens de l’histoire du football moderne, aurait depuis plusieurs mois éveillé l’intérêt de la CBF. Des discussions préliminaires auraient eu lieu, bien que Guardiola ait toujours affirmé vouloir honorer son contrat jusqu’en 2025 avec le club anglais.
Le profil de Guardiola séduit par son palmarès impressionnant, sa capacité à bâtir des équipes dominantes et son style de jeu offensif, en totale adéquation avec l’identité historique du football brésilien. Pour de nombreux observateurs, sa nomination serait une véritable révolution culturelle pour la Seleção, habituée à confier le poste à des entraîneurs nationaux.
Selon le Daily Mail, des sources proches de la CBF affirment que le projet de faire venir Guardiola reste ambitieux, mais pas irréaliste.
La Fédération brésilienne est face à un choix stratégique majeur. À l’approche des échéances cruciales pour la qualification au Mondial 2026, il lui faudra trancher entre un technicien local, familier du football sud-américain, ou faire le pari d’un entraîneur étranger de renommée mondiale, capable d’instaurer une nouvelle ère.
En attendant, les supporters brésiliens retiennent leur souffle, espérant que cette nouvelle secousse sera celle du renouveau, et non le symptôme d’une crise encore plus profonde dans l’un des bastions historiques du football mondial.