(Le Floridien) — Joverlein Moïse, fils aîné du défunt président haïtien Jovenel Moïse, assassiné à son domicile à Pèlerin en juillet 2021, a lancé un avertissement sévère contre toute tentative de libérer les mercenaires colombiens impliqués dans cet acte barbare.
« Vous pénétrez illégalement sur un territoire souverain, vous prenez part à un complot visant à renverser un président légitimement élu, vous forcez l’accès à sa résidence privée, vous l’exécutez froidement, puis vous êtes placés en détention dans l’attente des conclusions de l’enquête… et aujourd’hui, vous osez revendiquer la liberté ? De quelle liberté parlez-vous ? » s’est insurgé Joverlein Moïse dans un tweet percutant.
Jovelin Moïse insiste sur le fait que ces mercenaires doivent rester en prison jusqu’à la fin du procès. Selon lui, toute autre décision constituerait un affront à la mémoire de son père et au peuple haïtien tout entier. « Les COLOMBIENS resteront en prison jusqu’à ce que le procès soit terminé ; toute autre décision est une insulte à chaque Haïtien et à notre souveraineté en tant que peuple », a-t-il affirmé avec fermeté.
Cette déclaration intervient à la veille de la visite en Haïti du président de la République de Colombie, Gustavo Petro, prévue pour le mercredi 22 janvier, alors que des rumeurs font état d’une possible issue favorable pour certains des accusés. Pour la famille Moïse et une grande partie de la population haïtienne, la justice doit suivre son cours sans la moindre compromission afin de garantir que les auteurs de ce crime ignoble répondent pleinement de leurs actes.