(Le Floridien) – Chaque jour qui passe apporte son lot de mauvaises nouvelles. Alors que la situation en Haïti continue de se dégrader, l’angoisse et l’inquiétude au sein de la communauté haïtienne de Floride grandissent de jour en jour, notamment pour les proches restés au pays. Les vols vers Haïti ont été suspendus ces derniers jours à cause des gangs qui font désormais la loi et qui empêchent un retour à la normale. L’ambassade américaine a fermé jusqu’à nouvel ordre, alors que les ressortissants des pays étrangers présents sur place, sont pour l’instant bloqués et priés de rester chez eux en attendant une éventuelle opération de rapatriement.
De nombreux observateurs craignent désormais un effondrement total du pays, alors que les regards se tournent vers Ariel Henry qui, semble-t-il, vient d’atterrir à Porto Rico où il est resté bloqué. Alors que les Haïtiens demandent son départ et que le Département d’État américain le presse de démissionner, le principal intéressé espère sans doute s’accrocher autant qu’il peut à un pouvoir qui semble inexorablement lui glisser entre les mains. En effet, l’avion qui devait l’emmener vers Haïti n’a pu décoller, car les haïtiens, révoltés, l’attendent de pied ferme. Et ce n’est certainement pas avec des fleurs qu’ils vont l’accueillir.
En attendant, il semblerait que le désormais ex-Premier ministre dort dans un hôtel de luxe à San Juan avec son entourage. On ignore pour l’instant qui paie son séjour, ni quels sont ses plans pour les prochains jours.
