Boston (Le Floridien) — Le 10 avril 2025, une décision judiciaire a insufflé un nouvel espoir aux immigrants originaires de Cuba, Haïti, Nicaragua et Venezuela résidant aux États-Unis. La juge fédérale Indira Talwani a annoncé son intention de bloquer la révocation imminente de leur statut légal temporaire, prévue pour le 24 avril. Cette mesure concerne plus de 500 000 individus qui avaient obtenu un permis de séjour et de travail de deux ans grâce à un programme humanitaire instauré sous l’administration Biden.
Lors de l’audience, la juge Talwani a remis en question la décision de l’administration Trump, soulignant que les bénéficiaires du programme, présents légalement aux États-Unis, se retrouvaient face à un dilemme : « fuir le pays » ou rester et « risquer de tout perdre ». Elle a critiqué l’absence de justification valable pour l’interruption du programme, estimant que cette décision reposait sur une « interprétation erronée de la loi ».
Cette annonce a été accueillie avec soulagement par les défenseurs des droits des immigrants. Guerline Jozef, fondatrice et directrice exécutive de l’Haitian Bridge Alliance, a déclaré que cette attaque contre le programme contredisait la stratégie de l’administration Trump en matière d’immigration.
Des bénéficiaires du programme ont également exprimé leur soulagement. Cesar Baez, un opposant politique vénézuélien arrivé aux États-Unis en décembre 2022 grâce au programme de « parole humanitaire », a souligné l’importance de cette protection pour éviter une expulsion vers son pays d’origine, où il craint pour sa vie.
Bien que cette décision judiciaire représente une victoire temporaire pour les bénéficiaires du programme, leur avenir demeure incertain. Il est essentiel pour eux de rester informés et de consulter des conseillers juridiques pour comprendre pleinement les implications de cette décision et les démarches à suivre pour assurer leur statut légal aux États-Unis.
