(Le Floridien) – Le monde du football a été témoin d’un mouvement de transfert captivant cette semaine : Hannes Delcroix, le défenseur central belgo-haïtien, a signé un contrat de trois ans avec le club anglais de Burnley. Originaire de Petite-Rivière-de-l’Artibonite en Haïti, Delcroix a quitté son club formateur, Anderlecht, après sept saisons passées à défendre leur cause. Ce joueur, formé à Neerpede et ayant comptabilisé 65 matchs en équipe A, arrive à Burnley sous l’aile bienveillante de Vincent Kompany, le coach qui lui a fait confiance lors de son passage au RSC Anderlecht.
“La Premier League est le meilleur championnat du monde et c’est une grande opportunité pour moi. Cela n’a pas été un choix difficile”, a déclaré Delcroix. Le choix de Delcroix de jouer pour la Belgique plutôt que pour Haïti n’a pas manqué de susciter des réactions mitigées au sein de la diaspora haïtienne. D’un côté, sa nouvelle aventure en Premier League suscite la fierté et montre ce qu’un individu peut accomplir. De l’autre, il symbolise une occasion manquée pour Haïti de renforcer son équipe nationale avec un talent de premier ordre qui aurait pu aider les Grenadiers à franchir un nouveau cap.
Bien que la plupart des fans de football se réjouissent de cette signature, la communauté haïtienne ressent une pointe de regret. Ce joueur d’exception aurait pu porter les couleurs des Grenadiers, l’équipe nationale haïtienne. À la place, Delcroix a opté pour la Belgique, jouant même lors d’une sélection contre la Suisse en novembre 2020 et faisant partie des équipes de jeunes belges (U15-U21).