Washington soutient fermement les efforts de CARICOM et de la mission multinationale pour stabiliser Haïti

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Washington DC (Le Floridien) — États-Unis ont réaffirmé leur soutien à la Communauté des Caraïbes (CARICOM) et à la mission multinationale de sécurité dirigée par le Kenya, dans le cadre des efforts continus pour restaurer l’ordre et la stabilité en Haïti, alors que le pays est toujours confronté à une crise sécuritaire alimentée par des gangs lourdement armés.

À la suite d’échanges entre le Secrétaire d’État américain, son adjoint, et la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley — qui assure actuellement la présidence tournante de la CARICOM — les États-Unis ont exprimé un appui sans équivoque à la déclaration de la CARICOM condamnant toute tentative de déstabilisation du Conseil présidentiel de transition en Haïti.

« Nous soutenons pleinement les efforts du Conseil pour mener le pays vers une transition politique inclusive et pacifique », a indiqué un porte-parole du département d’État, soulignant l’importance de garantir que les avancées politiques ne soient pas compromises par des ingérences ou des actes de violence.

Barbados Prime Minister Mia Mottley, seen here in a previous meeting with U.S. Secretary of State Marco Rubio, continues to play a leading role in regional diplomacy as CARICOM Chair. Her recent discussions with U.S. officials underscore strong collaboration in support of Haiti’s transitional government and regional stability efforts.

Washington a également salué l’engagement de la mission multinationale de sécurité, dont le déploiement est en cours sous la direction du Kenya. Cette force, composée de contingents caribéens et africains, vise à appuyer la Police nationale d’Haïti dans ses opérations contre les gangs et à sécuriser les infrastructures vitales.

La déclaration met en lumière la concertation étroite en cours entre les États-Unis et les gouvernements de la région afin de coordonner les réponses sécuritaires et diplomatiques face à la crise haïtienne, l’une des plus complexes de l’hémisphère occidental.

Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, Haïti peine à retrouver une gouvernance stable. La mise en place récente d’un Conseil présidentiel de transition, censé diriger le pays jusqu’à des élections crédibles, a été saluée par la communauté internationale. Toutefois, la situation sur le terrain reste extrêmement volatile, avec des groupes criminels contrôlant de larges portions de Port-au-Prince et d’autres zones urbaines.

La position des États-Unis vient conforter les initiatives de la CARICOM, qui joue un rôle de médiation essentiel dans le processus de transition. Elle rappelle également la nécessité pour la communauté internationale d’agir de manière concertée afin d’accompagner le peuple haïtien dans sa quête de sécurité, de démocratie et de développement durable.

« Haïti a besoin d’un soutien constant, mais aussi d’un respect total pour sa souveraineté et son processus démocratique », a récemment déclaré Mia Mottley lors d’un point de presse régional.

Avec ces déclarations, Washington entend envoyer un signal fort contre toute tentative de saper les efforts de stabilisation en cours, et réaffirme sa volonté de travailler avec les partenaires régionaux pour redonner à Haïti les moyens de sa reconstruction.

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