(Le Floridien) – Alors que l’enquête sur l’assassinat de Moïse traîne des pieds et que le juge nommé pour superviser l’enquête a démissionné le lendemain de la mort suspecte de son greffier, le Réseau national de Défense des Droits humains (RNDDH) a malgré les menaces, tenu à fournir des éclaircissements sur le déroulé de l’assassinat de Moïse au petit matin du 7 juillet. Le RNDDH vient de publier un rapport accablant qui pointe du doigt les nombreux dysfonctionnements sécuritaires au sein de la garde rapprochée du Président, ce qui sous-entend la présence de complices parmi les hommes censés protéger le Moïse. D’après le rapport, Moïse a appelé Léon Charles, directeur général de la PNH, le commissaire divisionnaire Jean Laguel Civil, ainsi que le responsable de la sécurité générale du palais national, le commissaire Dimitri Herard. Tous ont promis l’envoi de renforts.

Le seul qui semble avoir répondu promptement aux sollicitations du Président est l’inspecteur général André Paraison qui a été d’ailleurs celui qui a organisé l’évacuation de Martine Moïse. De plus, on apprend qu’une alerte avait été donnée quant à la possibilité d’un attentat contre le Président. Mais aucune mesure n’a été prise par les forces de sécurité chargées de veiller sur le Président, avec le dénouement malheureux qu’on connaît.

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