(Le Floridien) – La police a récemment révélé une histoire sordide impliquant des infirmières qui dépouillaient de vieilles personnes dans différentes maisons de retraite en Floride (ALF). Quatre employées ont été arrêtées après que des détectives ont découvert un vaste réseau de fraude qui impliquait en tout 14 personnes.
L’enquête a été lancée le 30 juin dernier par le bureau du shérif du comté de Pinellas après qu’une victime vivant dans l’une des ALF ait signalé une utilisation frauduleuse de sa carte de crédit.
Après des recherches approfondies, les détectives ont réussi à identifier deux suspectes : Angella Jackson âgée de 43 ans et sa fille Lashantia Brown âgée de 28 ans. Les deux femmes travaillaient dans trois différentes ALF depuis plusieurs mois selon les autorités.
Les enquêteurs ont découvert que la mère et la fille prenaient des photos des cartes de crédit et de débit des victimes pour ensuite partager les informations par texto. Les photos des permis de conduire appartenant à deux victimes ont été trouvées dans le téléphone de Brown.
Deux autres personnes ont été impliquées dans le réseau. Les autorités ont indiqué qu’il y avait eu de multiples échanges de messages entre Brown et Jackson, ainsi qu’avec Kanisha Altidor âgée de 33 ans et Janorris Johnson âgé de 20 ans. Tous sont sous le coup d’une condamnation. Parmi les suspectes, une pourrait être d’origine haïtienne.
Les fraudeuses ont effectué de multiples achats chez Adventure Island, T-Mobile, et un détaillant de chaussures en ligne. Ils ont également créé un compte Spectrum (Charter Communications). Le montant total du préjudice s’élève à environ 14 000 dollars, dont 4 000 dollars en espèce volés à une victime âgée, selon les autorités.
Jeudi dernier, les suspects ont été arrêtés et transférés à la prison du comté de Pinellas. Les charges retenues contre eux incluent l’utilisation frauduleuse d’une carte de crédit, l’exploitation des personnes âgées, un complot visant à tromper, le vol à main armée…
Bien entendu, les familles des victimes ont été choquées et indignées par ce qui s’est passé. Ce scandale relance la question sur la sécurité des personnes âgées dans les maisons de retraite, des personnes vulnérables qui ont besoin qu’on prenne soin d’eux, et non pas qu’on les vole honteusement.