PUNTA CANA — En ouverture de sa prestation avec son groupe EKIP à Punta Cana, dimanche soir, le tambourineur-chanteur Hervé Anténor dit Shabba s’est excusé pour l’incident produit la veille où lui et le petit ami (Jeff) de son ancienne épouse Diane Claude (ils ne sont pas officiellement divorcés) en sont venus aux mains. Le transfuge de la formation Djakout #1 en a profité pour remercier ceux qui le soutiennent depuis le début de la polémique autour de son divorce.
«Merci pour votre support», a-t-il adressé à ses fans et au public en général. «Sans vous, je me serais déjà peut-être jeté sous un véhicule…. Mais vous êtes resté derrière moi pendant ces moments difficiles, alors je reste ferme », a-t-il martelé.
Depuis décembre 2021, Shabba s’est retrouvé au cœur d’une polémique très médiatisée, particulièrement sur les réseaux sociaux, à propos de sa séparation non officialisée avec son épouse, Diane Claude. Les flèches lancées de part et d’autre n’ont pas manqué de susciter les commentaires, notamment sur Facebook.
Alors qu’il performait sur scène avec le groupe T-Vice la soirée du vendredi 11 mars, Shabba s’en est pris à son ‘ancienne épouse’ et le petit ami de cette dernière installés dans la section VIP au 3ème étage du club, en lançant quelques piques – à sa façon bien connue- pour signaler la présence du nouveau couple dans l’enceinte du club. Des extraits vidéo de ce moment embarrassant ont fait le tour des réseaux sociaux.
Mais le lendemain samedi, les choses se sont envenimées lors du festival Take Ova à Punta Cana en République Dominicaine. Selon le chanteur, ayant constaté l’arrivée du couple au festival, il aurait décidé de se déplacer là où il se trouvait avec ses amis. C’est à ce moment, selon ses dires, que Diane lui aurait balancé un verre d’alcool en plein visage et que son amoureux à son tour lui aurait lancé un coup de poing en plein visage. Vexés, des amis et fans de l’artiste témoins de la scène auraient pris sa défense en ripostant contre le nommé Jeff (le petit ami de Diane). Une échauffourée a alors éclaté. De cette mêlée, plusieurs personnes s’en sont sorties blessées, dont le nommé Jeff lui-même.
Les agents de sécurité du Resort ont dû intervenir pour calmer la situation et accompagner le nommé Jeff vers la sortie du club. Selon plusieurs témoins, en route vers la sortie, le belligérant Jeff a frappé un homme âgé dominicain (qui n’avait rien à voir avec l’incident) qui se trouvait sur son passage.
On apprendra plus tard (tôt la matinée du dimanche 13 mars) que le nommé Jeff accusé non seulement d’être l’instigateur de la bagarre, mais aussi d’avoir ‘volé’ la chaîne de l’artiste Shabba, a été arrêté par des policiers dominicains du commissariat de Punta Cana, suite à l’incident. Il a été transféré le lendemain lundi à la prison civile de Higuey (une ville à l’est de la République Dominicaine). Jusqu’à mercredi après-midi Jeff était encore derrière les barreaux, avons-nous appris.
« Shabba va bien. Rendez-vous ce soir à Punta Cana », a tweeté le manager d’EKIP le lendemain de l’incident. Lors de la soirée animée par EKIP, l’artiste Shabba a remercié les fans et le public en général pour leur support depuis l’éclatement de ‘cette salle affaire’ qui pollue inutilement la scène musicale haïtienne et nuit à son image.
« Applaudissez-vous pour le soutien apporté aux artistes et musiciens haïtiens », a conclu Shabba lors de sa prise de parole pour adresser l’incident. Espérons que cet incident sera le dernier du genre et que Shabba pourra tourner définitivement cette douloureuse page qui l’a profondément affecté. Il faut dire que depuis l’avènement des réseaux sociaux, la vie des personnalités publiques, mais aussi de simples citoyens, se retrouve étalée au grand jour sur la place publique, ce qui n’arrange pas les choses en cas de séparation. Shabba en sait quelque chose puisque sa future ex-épouse a dévoilé des conversations privées, ce qui n’a fait qu’envenimer encore plus la situation. Comme on dit, le linge sale se lave en famille. Espérons que la situation entre Shabba et Diane Claude finira par s’apaiser pour que chacun puisse reprendre le cours normal de sa vie.
Le Floridien