(Le Floridien) – Après avoir proposé leur aide aux Haïtiens suite à l’assassinat du Président Jovenel Moïse, les autorités colombiennes exigent dorénavant que leurs ressortissants qui sont actuellement sous les verrous soient mieux traités. Ainsi, le Bureau du Médiateur colombien a énoncé les conditions de détention de ses compatriotes, et qui sont au nombre de 18. D’après lui, les mercenaires colombiens ne voient pas la lumière du jour et dorment à même le sol. Il a également indiqué que les prisonniers sont attachés avec des menottes en permanence, qu’ils présentaient une grande fatigue, alors que beaucoup d’entre eux ont perdu du poids depuis leur détention.

La prison dans laquelle se trouvent les mercenaires est surpeuplée et les conditions de détention sont particulièrement difficiles. Cela dit, les autorités colombiennes oublient de préciser que leurs ressortissants sont traités de la même façon que les codétenus d’origine haïtienne. De plus, il sera difficile de faire avaler à l’opinion publique que les mercenaires peuvent bénéficier d’un traitement de faveur alors qu’ils viennent d’assassiner leur Président de façon barbare. Cela étant, il existe des conventions internationales qui ont établi les droits fondamentaux des prisonniers. Malheureusement, ces droits sont souvent bafoués, que ce soit en Haïti ou même en Colombie.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Contact Us

error: