Cette fois, il n’y a plus de recours possible. Ce mercredi, la Cour de cassation italienne a maintenu la peine de neuf ans de prison pour le joueur brésilien, Robinho. Au moment des faits, en janvier 2013, celui qui évoluait à l’AC Milan, avait été accusé de viol en réunion. Des faits maintenant confirmés comme l’a indiqué l’avocat de la victime. Les juges de la troisième section pénale, réunis à Rome, « ont considéré que l’appel interjeté par le joueur était irrecevable et que la condamnation est donc définitive », a déclaré à la presse le conseil de la victime, Jacopo Gnocchi. « Au total, quinze magistrats italiens ont estimé que les accusations ont été amplement prouvées. Notre souhait est que le Brésil exécute la sentence », a-t-il ajouté.

Le Brésil n’extrade pas ses ressortissants

Selon les médias de l’époque, Robinho et cinq de ses amis auraient fait boire une jeune femme albanaise de 22 ans « au point de la rendre inconsciente et incapable de résister ». Ils auraient ensuite eu avec elle « des rapports sexuels multiples et consécutifs ». Un tribunal de la ville lombarde l’avait reconnu coupable en 2017 de viol en réunion sur cette jeune femme et l’a condamné à neuf ans de prison. Cette peine avait été confirmée par une cour d’appel en décembre 2020. Robinho avait déjà été brièvement arrêté en Angleterre en 2009, soupçonné d’avoir violé une femme dans une boîte de nuit de Leeds. Une indemnisation de 60 000 euros serait versée à la victime selon les avocats de Robinho.

Actuellement au Brésil, un pays qui n’extrade pas ses ressortissants nés sur son territoire, Robinho, âgé de 37 ans, se retrouvera derrière les barreaux si les autorités italiennes demandent l’exécution de la condamnation au Brésil. Une procédure qui devrait prendre du temps et nécessite que la justice brésilienne valide la sentence prononcée en Italie. Source: Le Parisien

 

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