(Le Floridien) – Décidément, le poste de directeur du Little Haïti Cultural Center est un poste éjectable. Sandy Dorsainvil vient d’en faire une nouvelle fois l’amère expérience, 6 ans après avoir été remerciée une première fois.  C’est Arthur Noriega, administrateur (City Manager) de la ville de Miami, qui a signifié à Dorsainvil qu’elle n’était plus la personne pour diriger le centre culturel et qu’elle devait céder sa place à une autre personne. La lettre de licenciement a été signée le 27 mai dernier, prenant par surprise Dorsainvil qui s’attendait à tout sauf à être révoquée aussi brutalement. Il se trouve que Dorsainvil avait envisagé quelques semaines auparavant de présenter sa démission, mais a dû se raviser après consultation de ses collègues qui l’ont encouragée à rester à son poste.

Selon le quotidien Miami Herald, Noriega reproche entre autres à Dorsainvil d’être ‘rebelle’ et de ne pas se conformer aux règles de la ville. Ainsi, il l’accuse de mauvaise gestion budgétaire, comme lorsqu’elle a dépensé 2000$ pour un panneau d’affichage électronique pour promouvoir le Mois du patrimoine Haïtien (Haitian Heritage Month), une dépense jugée excessive, surtout qu’elle n’a pas reçu les approbations nécessaires. Manque de chance pour Dorsainvil, elle a été mise à la porte avant de démissionner, ce qui fera forcément tache sur son CV. Sans oublier qu’elle perd un salaire mensuel non négligeable de 8.000 $, soit à peu près 95.500 $ par année. Voilà donc un mois bien sombre pour les personnalités publiques d’origine haïtienne de Miami. Après le scandale de corruption qui a secoué le bureau du commissionnaire du District 2 du comté de Miami-Dade, Jean Monestime, c’est au tour de la directrice de ‘Little Haiti Cultural Center’ Sandy Dorsainvil d’être sous le feu des projecteurs.

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