(Le Floridien) – Alors que les yeux du monde entier sont braqués sur la frontière sud des États-Unis qui a vu un afflux sans précédent de migrants composés pour une grande partie d’Haïtiens, le Président mexicain, Lopez Obrador, a déclaré qu’Haïti ne pouvait plus laissé à l’abondant par la communauté internationale. Il a ainsi fustigé la lenteur des institutions internationales comme l’ONU qui prennent trop de temps pour mettre en œuvre des stratégies concrètes afin de sortir Haïti de la profonde crise qu’il traverse. La sortie de Mr Obrador fait suite à l’engagement de trois états sud-américain, à savoir le Panama, le Costa Rica et la République dominicaine, qui doivent eux aussi faire face à une pression migratoire inhabituelle.
Les dirigeants du continent américain commencent à comprendre que refouler les migrants n’est pas une solution tenable sur le long terme, et qu’il faudrait plutôt privilégier le développement d’Haïti pour que la population s’y épanouisse durablement.