(Le Floridien) – Un mois après l’assassinat de Jovenel Moïse, la justice piétine plus que jamais. À tel point que le gouvernement a dû demander l’aide internationale, notamment celle des Nations-Unies à travers la Cour Pénal Internationale (CPI), pour faire toute la lumière sur ce qui s’est passé la nuit du 6 au 7 juillet dernier. Si les juges haïtiens ne semblent pas très ‘motivés’ pour embarquer dans une telle aventure judiciaire, c’est principalement pour des raisons de sécurité. Le dossier étant extrêmement sensible, beaucoup ont peur pour leur vie et celle de leur famille, étant donné que la ou les personnes qui ont organisé l’assassinat du Président disposent probablement de moyens financiers conséquents, mais aussi de réseaux bien infiltrés au sein des forces de sécurité.

Ainsi, plusieurs juges ont décliné l’offre du doyen du tribunal de première instance d’enquêter sur l’assassinat de Moïse. Normalement, un juge aurait dû être désigné le 5 août, mais étant donné que tout le monde se passe la patate chaude, aucun juge n’a pu être assigné jusqu’à aujourd’hui pour se charger de l’enquête.

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