(Le Floridien) – Rentrée aux États-Unis après avoir assisté aux obsèques de son mari, Martine Moïse s’est confiée pour la première fois au journal New York Times en revenant sur la tragique nuit du 6 au 7 juillet. Elle explique ainsi qu’il est inconcevable qu’il n’y ait aucun blessé parmi les 40 à 50 personnes qui étaient chargées d’assurer la sécurité du couple présidentiel. Cela signifie clairement que la garde rapprochée du Président a été infiltrée afin qu’elle reste passive la nuit de l’attaque. De même, Martine Moïse continue à croire qu’il faut chercher du côté des puissantes et riches familles haïtiennes qui contrôlent une grande partie des richesses du pays.
Touchée au bras droit dont elle pourrait ne jamais retrouver l’usage, Martine Moïse doit encore subir d’autres interventions chirurgicales, ce qui montre la gravité des blessures qu’elle a subies. Elle n’a pas écarté non plus la possibilité de se présenter aux élections présidentielles pour continuer l’œuvre de son mari et mettre en place les projets qu’il avait pour Haïti. Mais d’ici là, elle dit encore craindre pour sa vie et souhaite que les États-Unis s’impliquent davantage pour faire avancer l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse.