(Le Floridien) – Au vu de son parcours extraordinaire, ce n’est pas vraiment une surprise. Naomi Osaka, joueuse de tennis d’origine haïtienne par le père et japonaise par la mère, vient d’être élue athlète féminine de l’année par l’Associated Press (AP). Cette nouvelle distinction vient ponctuer une année réussie sur le plan sportif, mais aussi extrasportif. Sur les courts de tennis tout d’abord, Naomi a enrichi son palmarès avec un nouveau trophée puisqu’elle a remporté haut la main la dernière édition de l’US Open. Celle qui occupe actuellement la 3ème place mondiale au classement WTA a une fois de plus prouvé qu’elle était une valeur sûre sur laquelle il faut dorénavant compter dans les grands tournois.
Mais là où Naomi s’est démarquée des autres sportives, c’est surtout au niveau de son engagement civique en dehors des courts de tennis. Elle a en effet été une des premières à monter au créneau pour dénoncer le racisme et la brutalité policière dont sont victimes les noirs aux États-Unis après le meurtre de George Floyd. Malgré son jeune âge et sa timidité apparente, Naomi reste très impliquée dans la lutte contre l’injustice sociale. Un courage qui justifie pleinement le titre d’athlète féminin de l’année.