(Le Floridien) – Port-au-Prince la belle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Jadis chatoyante et attirante par sa douceur et sa chaleur, elle est aujourd’hui devenue invivable. Ce mardi, soit au deuxième jour de la grève contre l’insécurité et la pénurie de carburant, les principales avenues de la capitale étaient vides. On y voyait uniquement des manifestants qui brûlaient des pneus et jetaient de briques de pierre sur la route. La plupart des commerces ont baissé les rideaux par crainte de nouveaux pillages. La police quant à elle est particulièrement discrète. De toute façon, a-t-elle encore les moyens d’intervenir?

D’après les témoins sur place, la situation est particulièrement tendue à Delmas, Carrefour Vincent, Canapé-vert et Pernier où on déplore des violences et des coups de feu sporadiques, probablement émanant de gangs qui veulent profiter de la situation pour amplifier le chaos ambiant.

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