(Le Floridien) – À peine nommé que le voilà déjà sous le feu des critiques. Ariel Henry doit composer avec une partie de la société civile qui ne voit en lui que la continuation de la politique tant décriée de Jovenel Moïse. Ainsi, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), une institution créée dans le but de promouvoir la protection des droits humains, a demandé à Ariel Henry de quitter ses fonctions de Premier ministre depuis que différentes enquêtes aient montré qu’il avait eu des entretiens téléphoniques le jour de l’assassinat de Moïse avec Joseph Félix Badio, considéré comme un des assassins du Président dans sa résidence privée.

Selon des informations fournies par l’opérateur téléphonique Digicel, Ariel Henry se trouvait à l’hôtel Montana alors que Badio se trouvait lui à Pèlerin 5, c’est-à-dire sur les lieux du crime. Avant même d’attendre les conclusions de l’enquête, l’OPC estime qu’Ariel Henry devrait démissionner tant que des soupçons pèsent sur lui, aussi minimes soient-ils.

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